Réagir face au « non » de l’enfant
Vers l’âge de 18-24 mois, l’enfant développe ses capacités motrices et langagières. Il commence à affirmer plus clairement ses choix et à vouloir « faire tout seul ». Son comportement se modifie et son opposition prend la forme d’un « non » clairement énoncé et d’actions qui prennent le contre-pied des demandes des adultes. Les explications de Karine Laurent, formatrice chez people&baby.
Que se passe-t-il ?
L’opposition de l’enfant n’est qu’un moyen pour lui d’accéder au « je ». Il n’est en aucun cas une fin en soi. L’enfant ne décide pas un beau jour de vous affronter ou de compliquer votre vie quotidienne. Cet état émotionnel n’est d’ailleurs pas spécialement agréable pour lui. Néanmoins, il doit nécessairement franchir cette étape qui lui permet de se différencier de l’adulte et de cheminer vers l’autonomie.
Comment réagir ?
Pas de panique ! Aussi troublante qu’elle puisse être, cette période n’est qu’une étape et ne va pas durer très longtemps. Plusieurs possibilités existent pour apaiser les tensions et accompagner l’enfant vers la sortie de crise. Dans un premier temps, il est important d’être attentif aux signaux émis par l’enfant : fatigue, faim, excitation, détresse sont souvent annonciatrices de difficultés. Par ailleurs, limiter les interdits et laisser à l’enfant une marge de manœuvre suffisante pour lui permettre de ne pas systématiquement entrer en opposition avec l’adulte. Enfin, rendre l’enfant acteur en lui donnant des responsabilités le mobilise sur un registre positif et développe sa confiance en lui.
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